Cintrage des grands coffrages (N2-N6)

 Cintrage des grands coffrages entre les nervures n°2 et N°6.

Le bac de trempage n'étant pas assez grand pour les grands panneaux de contreplaqué d'okoumé, une autre méthode de mouillage est retenue. Des bandes de tissus ou d'essuis tout gorgées d'eau sont placés de part et d'autre des feuilles de contreplaqué, puis ces derniers sont pré cintrées avec des adhésifs.

Petit à petit on resserre les adhésifs

Préparation de l'outillage. Une nouvelle version avec des supports plus creusés a été usinée.

Une nouvelle tôle d'alu (tôle d'imprimerie) munie de ses poignées en bois

Et c'est parti ! Il faut être très très patient. Les bandes d'essuie tout mouillées sont placées directement sur le tube chauffé afin de maximiser le transfert de chaleur au niveau du pli et d'éviter de brûler le bois. Petit à petit le pli se marque. Il faut bien tendre la tôle sur l'extrados du contreplaqué pour éviter de casser ce dernier lors de l'opération de cintrage.

Entre deux opérations de chauffe, on peut maintenir en forme le coffrage à l'aide  de serre joints.

Une fois cintré, le panneau de coffrage est mis à sécher sur la structure.

On peut le stocker sur un tube 

ou à l'aide d'adhésifs.

 

Perçage des passages de boulons pour les jambes de train

 Grâce à l'outillage conçu par mézigue et fabriqué par Nicolas, j'ai pu percer les passages de boulons pour les jambes de train.

C'est nikel du premier coup !

Réalisation des trappes de pitot

 Premier montage à blanc du Pitot et de sa trappe de visite.

Cintrage des coffrages d'emplanture

 Les coffrages d'emplanture ont leur fibres orientées à 45° afin de mieux résister au moment de torsion. C'est beaucoup plus difficile à cintrer, il faut donc être patient.

Collage des coffrages des cales de train

 Les cales de train permettent la fixation des trains d'atterrissage sur le longeron de l'aile. Elle servent à renforcer localement le longeron pour reprendre les efforts de compression des boulons de fixation. Elles doivent faire fusible en cas de fauchage du train pour protéger le longeron de l'aile. Ces cales constituées de colonnettes en spruce et de cales en frêne sont flanquées de coffrages en contreplaqué de bouleau de 2 mm.

Ici le coffrage en contreplaqués de la face avant de la cale est masqué 

Découpe des coffrages

Collage

Cintrage des coffrages de bord d'attaque

 

Kévin, et Amr les experts du cintrage

Cintrage des contreplaqués de coffrage de bord d'attaque en appliquant la méthode développé précédemment. Le contreplaqué est plongé dans un bac d'eau frémissante où il repose pendant au moins 30 minutes. L'eau va ramollir les fibres du bois tandis que la chaleur va ramollir les films de colle du contreplaqué.

Notez le tanin du bois qui colore l'eau.

Ensuite le coffrage est placé sur le tube chauffé au décapeur thermique et on applique une tôle fine pour exercer une pression sur la feuille de contreplaqué qui va aider à marquer le pli. Au début il faut y aller très doucement car le contact entre la feuille de coffrage et le tube ne se fait que sur une ligne, donc le transfert de chaleur est peu efficace. La tôle fine va reprendre la traction due à la flexion et mettre tout le contreplaqué en compression, ça évite la rupture des fibres de bois tendues.

Une fois le plis marqué, on peut continuer à la main, toujours en prenant son temps. Ne pas hésiter à remouiller régulièrement le contreplaqué.

Sabeshan et Mohamed au boulot

Un deuxième décapeur thermique peut être utile en accélérant le refroidissement des fibres d'extrados et en figeant ainsi le cintrage.

Une fois cintrés, les coffrages sont placés à sécher sur la structure. Les coffrages se chevauchent d'une vingtaine de mm pour tenir compte des entures à venir.